Une maison d'hôtes
à vocation culturelle et spirituelle

Mathieu, le plongeur de l'Abbaye

Matthieu2Un travail invisible peut-être mais ô combien essentiel que celui de plongeur. A l’Abbaye, c’est Matthieu qui remplit ordinairement ce rôle. Et quand Mathieu n’est pas là, on croise Emmanuel, Marie-Sylvie, Mélanie, Edith, Tiphaine ou Kévin aux abords de l’imposante machine qui, nuit et jour, digère assiettes, verres et couverts en un temps record.

 

  • Mathieu, quelques mots de présentation pour commencer…

Je suis l’un des cinq salariés qui habitent à Saint-Jacut et je suis passionné de cinéma. J’ai commencé à travailler à l’Abbaye en avril 2019. Comme j’étais polyvalent en hôtellerie et restauration, j’ai pu collaborer à plusieurs services avant que je reçoive la proposition de devenir plongeur, cette fois en permanence. Au début, c’était difficile car l’Abbaye ne disposait que d’une machine à capot qu’il fallait lever et abaisser sans cesse et qui, surtout, était sous-dimensionnée par rapport au développement de la restauration dans l’établissement. J’y passais tout mon temps ! Quant au port de charges lourdes…

  • Quelles différences avec cette nouvelle machine ?

Depuis la fin de l’été, je suis passé aux commandes d’une Ferrari à conduite autonome ! C’est une machine tunnel avec des rails qui entrainent automatiquement les paniers. La tâche est devenue, heureusement, beaucoup moins physique qu’avant et je gagne un temps fou. Du coup, mes responsabilités se sont accrues : je dois surveiller en permanence le bon état de fonctionnement et de propreté de la machine, veiller au bon approvisionnement en produits de nettoyage et en sel dont la machine est très gourmande… Je note les dates pour en permettre le suivi. Et en cas de panne, je dois savoir appeler les services techniques de l’installateur.

  • La plonge, c’est juste une machine alors ?

Ah non, pas du tout ! Je fais partie de l’équipe du service en salle à manger de l’Abbaye et je donne un coup de main à mes collègues, par exemple pour desservir, lorsqu’ils sont occupés ailleurs. On devrait aussi parler de plusieurs machines, car j’utilise également une laveuse à verre sophistiquée. Sans oublier qu’il faut au sortir de la machine, ranger toute la vaisselle. Mes collègues du service en salle y contribuent également. Et puis il y a enfin l’entretien des locaux, qu’il faut assurer selon les normes sanitaires en vigueur, avec les produits appropriés. En plus, je suis quelqu’un de très méticuleux et j’aime quand la plonge brille comme un sou neuf. C’est respectueux vis-à-vis des autres salariés et des hôtes accueillis à l’Abbaye et comme ça tout le monde s’y retrouve. Avant de partir, tous les jours, un dernier check-up et le service du soir peut commencer…

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